A l’occasion de la sortie de son second EP The Apartment, nous avons interviewé le talentueux Ezra Hesper.
En 2014, sa voix atypique avait séduit le jury de Nouvelle Star, son timbre nous rappelant parfois celui d’Asaf Avidan ou celui de Passenger. Désormais, il trace son chemin, se distinguant avec ses mélodies de diverses influences. Après White Paper Land, un bel EP sorti en novembre 2015, Ezra Hesper ne s’arrête plus. Le jeune artiste pyrénéen enchaîne les clips – récemment avec Wonder How – et vient de sortir son deuxième EP intitulé The Apartment.
Parlons Info : Depuis combien de temps faites-vous de la musique ? Avez-vous toujours eu comme projet de vous lancer ?
Ezra Hesper : Je fais de la musique depuis petit, j’ai commencé par la batterie à 9 ans puis la guitare par la suite à 12 ans. J’ai vécu dans un univers très musical, notamment grâce à ma mère qui joue elle aussi la guitare et qui écoute énormément de musique.
P.I. : Vous avez de nombreuses influences musicales, mais y-a-t-il un style que vous souhaiteriez exploiter ?
E.H. : En ce moment je compose beaucoup et je suis en train de remodeler certains morceaux de mon dernier EP. J’ai envie de partir vers une nouvelle vague, une nouvelle émotion. Plutôt un style electro/folk de manière à ce que mes morceaux emmènent ailleurs l’espace d’un instant. Juste se poser, écouter, apprécier ce qu’on entend, s’évader…
P.I. : Pourquoi chanter en français et en anglais dans vos chansons ? Pourquoi pas également en néerlandais, du fait de vos origines ?
E.H. : Ces deux langues sont importantes en musique.
Pour moi, le français est poétique. Les mots et les expressions sont fortes, les sentiments aussi. C’est plutôt quelque chose qu’on raconte. Je ne chante pas le français, je le parle dans mes chansons.
L’anglais au contraire est plus musical, là je raconte vraiment un moment de vie une histoire en chantant.
Quant au néerlandais, ça n’a jamais été une langue qui m’a inspiré artistiquement…
P.I. : Vous avez déjà de nombreux clips sur votre chaîne Youtube, comment les élaborez-vous ?
E.H. : Je produis moi-même mes clips, en collaboration avec ma boite de production « Ici & Ailleurs » et une bande de copains qui possèdent une entreprise de conception et réalisation « Le Parking ».
Les clips racontent l’histoire et l’atmosphère de la chanson. Ensemble nous sommes une équipe formidable.
P.I. : Pensez-vous que Nouvelle Star vous a aidé à sortir vos deux EPs ? Où ce sont plutôt les tremplins musicaux ? Ces expériences vous ont-elles permis de faire des rencontres ?
E.H. : Nouvelle Star était une très belle aventure. Grâce à ça, j’ai un certain public qui me suit depuis. Je les remercie d’ailleurs d’être toujours aussi présent pour moi sur Twitter ou Facebook à chaque sortie d’EP, de clip ou même lors des tremplins musicaux…
Les tremplins m’ont aidé à avancer, à me produire sur de jolies scènes et connaître un public qui n’était pas forcément le mien. Mes EPs je les ai auto-produits et j’ai pu produire le deuxième grâce aux ventes du premier, donc grâce à vous tous. J’ai fait beaucoup de rencontres mais je n’ai pas encore fait LA rencontre…
P.I. : Aujourd’hui, seriez-vous prêt à vous inscrire à un nouveau concours musical, comme un télé-crochet ou autre ?
E.H. : J’étudie chaque opportunité que l’on me propose. Si cela peut-être bénéfique pour mon projet et pour moi alors je le ferai peut-être.
P.I. : Quels sont vos projets pour l’avenir ? Un album peut-être ?
E.H. : Pour le moment c’est écrire, écrire, composer, enregistrer des maquettes et puis construire un nouveau live en solo/duo/trio. L’idéal est de faire encore plus de concerts qu’en 2016 (plus de 60) et de sortir un album en Octobre 2017… En espérant être produit par quelqu’un, quelque part…!
Vous pouvez vous procurer son EP en vente physique en vous adressant à contact.mysoundbrick@gmail.com mais également sur les plate-formes de téléchargement légal et de streaming.
Emilie Gille